mardi 20 novembre 2012

LA MARELLE MUTUELLE

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Le blog, un espace de COM m'incite à ces :
Cogitations en idiosyncrasie pour rebondir après la réunion du C.V.A. à Gramat du 23 octobre 2012
Un conférencier ce soir-là a dit «  Si veux le débat, il faut aller au débat », une invitation alléchante.
Les réflexions de groupe sur la thématique de la mutualisation et coopération de la réunion du C.V.A. ont fait sur le moment, quand nos cervelles se sont frottées les unes aux autres, apparaître dans mon esprit une image, celle d'un jeu universel : la marelle.
Dans mon imagerie mentale, il me semblait que nos débats et idées montaient lentement comme des bulles puis redescendaient, beaucoup trop vite comme des boulets.
Pour énumérer, faire émerger les besoins dans une association, comme on nous l'a demandé, dans la louable intention de nous apporter une aide efficace, et j'en ressens une gratitude sincère, il s'agit d'aller du concret vers l'abstrait.
Or, mutualiser, tel que je le comprends, peut s'entendre au premier degré par un partage des salles, matériaux, outils divers et leur mise en commun, échanges encadrés par des conditions d'utilisation respectueuses de leur bon usage, selon un planning, des attitudes de précaution envers le matériel mis à disposition...oui.
Donc, comme dans une marelle, pour reprendre l'image, on commence par assoir la base.
Néanmoins, il vient en second temps, le fait de pousser son pion (ou son caillou) vers le haut, jusqu'au Ciel symbolique, celui qui tend au plus haut degré de satisfaction de l'être.
Ce haut de la marelle, je le nommerais par une locution non figée et actuelle : le paradigme sociétal.
S'imposait à moi une question récidivante, les associations réunies par un principe de mutualisation de leur matériel, le seraient-elles dans des buts purement matériels et le principe de mutualisation et coopération ne serait-il pas plus solide s'il s'élaborait de haut en bas.
Avais-je bien saisi la méthode ?
Ce paradigme sociétal se profile certes en filigrane grâce à la Charte du PNR qui a dégagé des axes d'élaboration communs à un territoire et à ses acteurs, ainsi que des valeurs.
En termes d'énumération de nos besoins, on commence donc par le bas de la marelle, les besoins matériels, concrets, terrestres..., pas de pyramide sans base, ce n'est pas aussi difficile à deviner que l'énigme du sphynx...mais, une fois cela admis, pas question de se laisser rogner les ailes...
Je m'explique : si, au moment d'atteindre le point culminant de la marelle, nos regards se laissent encore piéger par la gravité, et fixent le sol, nous risquons fort de demeurer prisonniers d'un cercle vicieux... où le haut ne peut jamais être atteint, tant le bas tire fort et pèse.
Marelle piégée, faussée par notre lourdeur, elle-même issue de nos peurs de manquer et de ne pouvoir satisfaire nos besoins les plus bas ?
Ego-marelle participative toute fondée sur l'énergie d'endurance du mollet ? Ou marelle mentalisée qui ose l'idéal comme ultime utopie ?
A ce stade, on reconsidère la simplicité de ce jeu d'enfants.
Au bout d'un moment de ce petit jeu de « « mounta-cala » comme on dit en Provence, j'avais soif d'atteindre le sommet, et un énième besoin en a jailli : le besoin de m'évader...
Heureusement, un bon petit pain d'épices est arrivé à point nommé pour adoucir mon palais, enfin, le pain l'a nourri, quant à ce palais au double sens, chimérique, mon château de cartes interne, il s'est exalté grâce aux épices.
Heureusement, un psychologue veille sur les esprits dérangés, qui s'agitent en circuit fermé de bas en haut et surgit comme un dictame : le chiffre 5, (certains doivent se dire, elle s'est assoupie, ou on n'a pas assisté à la même réunion ) donc, ce chiffre du changement, présent dans la pyramide de Maslow, me rappelait que notre but associatif est bien, me disais-je, d'accompagner à satisfaire les 3 besoins- révélés par ce psychologue,qui fait autorité et référence en matière de psychologie du travail et de marketing- 3 besoins qui se situent aux niveaux supérieurs de la pyramide ( ici ciel de la marelle ) : je cite
Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…)
Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)
Besoins d'appartenance et affectifs (amour, amitié, intimité, famille,)
Merci Maslow, la marelle et la mutualisation je vous « M » !!!
Rolande de La Grange aux Chimères, en son nom propre.



Exemple info.

http://association1901.fr/blog/pouvoirs-publics/reussir-mutualisation-entre-associations-quelques-conseils/


Mutualisation entre associations : quelques conseils pour réussir

Rédigé par Laurent Samuel


28 septembre 2011
Depuis quelques années, la mutualisation des moyens entre associations est un concept qui fait fureur chez certains décideurs politiques et fonctionnaires en charge de la politique associative.
Il s’agit en fait de mettre en commun les différentes ressources que les communes (il s’agit d’elles le plus souvent) se voient réclamer par les associations actives sur leur territoire. Il y a bien là derrière l’idée d’économiser les fonds publics en partageant outils et ressources, mais aussi et surtout de gagner en efficacité et en rayonnement.
Dans mes pérégrinations, je constate que çà fonctionne souvent difficilement et que les résultats obtenus sont en général décevants par rapport aux objectifs visés, les associations rechignant à « jouer le jeu ». Pourquoi ?
Selon moi, deux types de difficultés pénalisent les démarches de mutualisation à l’échelle des communes : des maladresses de communication au moment de l’initiation du processus, des problèmes de fonds liés à la conception même de la démarche de mutualisation.

La mutualisation ne doit pas être une politique de restrictions qui ne dit pas son nom

Quand ils entendent parler de « mutualisation », la plupart des dirigeants associatifs dégainent leur revolver. Ils craignent que, sous couvert de synergies ou de partage plus équitable des moyens, on leur pique un animateur ou un créneau horaire dans la salle municipale. La mutualisation est effectivement trop souvent synonyme d’une réduction des moyens, dans le cadre de politiques (justifiées mais douloureuses) de maitrise du budget municipal.
Pour cette raison, je ne suis pas certain qu’il faille toujours claironner ubi et orbi que désormais l’heure est à la mutualisation (voir paragraphe ci-dessous « la mutualisation ne se décrète pas »). Il ne fait pas oublier que cette démarche n’est pas naturelle pour la plupart des associations qui sont habituées à travailler seules et sont très suspicieuses vis-à-vis de tout ce qui pourrait remettre en cause leur autonomie.
Par ailleurs, la mutualisation doit se traduire pour chaque association concernée par un progrès, une augmentation de son « confort » de fonctionnement. Les dirigeants doivent y voir des bénéfices clairs et nets, et non la perspective d’une réduction de leurs moyens ou de leur autonomie.
Par exemple, le fait d’échanger sa bonne vieille salle contre un accès illimité à la toute nouvelle Maison des Associations ne sera pas forcément vu comme un bénéfice par les bénévoles. En revanche, si dans cette Maison des Associations, ils peuvent accéder à une imprimante couleur ou aux services d’un chargé de communication pour les épauler dans leur « marketing », la proposition paraîtra plus alléchante.
Autre exemple, celui d’une petite municipalité décidant de soutenir matériellement et financièrement un festival de spectacle vivant inter-associations, alors qu’auparavant elle ne versait que des subventions symboliques à ces associations.

La mutualisation ne se décrète pas, c’est un état d’esprit qui se cultive (patiemment)

Trop souvent, à l’occasion d’une grand’messe associative ou du forum annuel, un élu décrète la mutualisation au détour de son traditionnel discours de célébration du dynamisme associatif. « Voilà, Mesdames, Messieurs les bénévoles, à partir de maintenant il va falloir apprendre à partager et s’habituer à faire ensemble ». S’ensuit en général un exposé brillant sur les vertus de ce « faire ensemble » que les associations sont invitées à mettre en pratique.
Et puis, et puis… plus rien. Jusqu’à la prochaine campagne d’octroi des subventions où la diminution générale des enveloppes ne devrait pas poser de problème « puisqu’on vous avait bien dit qu’il faut mutualiser ». Je caricature à peine.
L’exhortation à mutualiser est en général parfaitement stérile. La coopération entre structures et la recherche de synergies ne sont pas naturelles chez les associations de proximité ; au contraire, elles effraient. Devant une certaine inertie des structures, les élus et fonctionnaires peuvent être tentés d’imposer la démarche « par le haut », en court-circuitant la concertation et en imposant de nouveaux modes de fonctionnement . Ce modèle « top-down » fait peur aux associations qui y voient une tentative d’ingérence et sont promptes à dénoncer le « bureaucratisme » de leurs partenaires publics.
Une autre erreur consiste à penser que la politique de mutualisation va être portée par quelques « ambassadeurs », dirigeants de structures bien en vue et disposant d’une certaine reconnaissance ; on attend d’eux qu’ils créent une dynamique suffisante pour entrainer l’ensemble du tissu associatif local. Quelle que soit leur bonne volonté, ces missi dominici de la mutualisation seront suspects aux yeux de leurs pairs, soupçonnés d’annexionnisme ou de visées politiques.
En revanche, les expériences réussies de mutualisation auxquelles il m’a été donné d’assister venaient souvent de la base : elles émergeaient de manière assez spontanée des associations elles-mêmes qui s’étaient rencontrées et avaient trouvé intérêt à travailler ensemble.
Pour ces raisons, je considère que la tache prioritaire des équipes chargées de piloter ces processus consiste bien à favoriser le dialogue et la rencontre entre les structures, le plus souvent sur une base sectorielle. Par exemple, un forum des associations culturelles animé par l’adjoint à la culture et donnant une large place à la présentation des programmes des différentes associations peut être efficace pour faire émerger des synergies.
D’une manière plus générale, je pense que la réussite des processus de mutualisation est plutôt liée à un contexte porteur et favorable mis en place par les pouvoirs publics que par des projets collectifs qu’ils s’épuisent à impulser. Autre élément fondamental, les structures qui jouent le jeu doivent bénéficier d’une « plus-value » bien concrète.
Et vous, quelles expériences réussies ou ratées de mutualisation avez-vous à nous faire partager ?




































Fête du livre à Gramat


Le dimanche 25 novembre, de 10H à18H une fête du livre, rassemblera plusieurs auteurs et illustrateurs. Les élèves des ateliers d'écriture des collèges La Garenne et Sainte Hélène de Gramat présenteront leur recueil sur le Bonheur.
Christian Mazet nous amènera dans une « Balade dans le Lot » à la découverte de son petit patrimoine, sa flore , ses produits régionaux , ses rivières, et 80 villages décrits avec leur histoire et leurs particularités.
Alors que Brigitte Durant, fille d'Yvette Frontenac (dont nous retrouverons les livres), accompagnée de ses sœurs, nous invitera à travers ses chants dans des « Ballades champêtres »
« L'ai-je bien vécue ? » est la question que pause Jacques Roger qui apporte le témoignage  sur un globe-trotter pas comme les autres.
Pour Colette Brogniart, nous vivrons avec "Pas de deux", "une enquête, un voyage dans le temps (du Moyen-Age à nos jours), dans l'espace (les Chemins de Saint-Jacques du Lot à Compostelle), dans les livres anciens et aussi internet ! Un fort personnage de femme et de nombreux rebondissements où se mêlent gravité et humour."
Les enfants ne sont pas oubliés, avec Elyane Houcke. Ils ont rendez-vous avec « Pilou et Amédée Ecureuil » (Un jour Zoé a surpris Pilou qui discutait avec Amédée l'écureuil. Mais tous deux, ne paraissaient pas contents de se rencontrer...)
Et Sandrine Mage, poétesse lotoise, présentera son livre de « contes de Noël » pour les tout petits
La liste des participants pourrait bien s'allonger d'ici le 25 novembre.


Pour des informations complémentaires ou d'éventuelles inscriptions : 06 32 26 13 83 Cathy Labarrière


Nous vous attendons nombreux !
Association culturelle de Ste Hélène
































Instigation au bonheur...de lire dimanche 25 novembre, fête du livre à Gramat

MUTATIS MUTANDIS avant l'autodafé
fi de toute ire !
on va se dire :
allons lire ...
là ça respire,
on casse un peu la tire-lire-cochon-qui-s'en-dédie,
on partage un café ?
Slamva.

Rolande La Grange aux Chimères






















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