Le blog, un espace de COM m'incite à
ces :
Cogitations en idiosyncrasie pour
rebondir après la réunion du C.V.A. à Gramat du 23 octobre 2012
Un conférencier ce soir-là a dit «
Si veux le débat, il faut aller au débat », une invitation
alléchante.
Les réflexions de groupe sur la
thématique de la mutualisation et coopération de la réunion du
C.V.A. ont fait sur le moment, quand nos cervelles se sont frottées
les unes aux autres, apparaître dans mon esprit une image, celle
d'un jeu universel : la marelle.
Dans mon imagerie mentale, il me
semblait que nos débats et idées montaient lentement comme des
bulles puis redescendaient, beaucoup trop vite comme des boulets.
Pour énumérer, faire émerger les
besoins dans une association, comme on nous l'a demandé, dans la
louable intention de nous apporter une aide efficace, et j'en ressens
une gratitude sincère, il s'agit d'aller du concret vers l'abstrait.
Or, mutualiser, tel que je le
comprends, peut s'entendre au premier degré par un partage des
salles, matériaux, outils divers et leur mise en commun, échanges
encadrés par des conditions d'utilisation respectueuses de leur bon
usage, selon un planning, des attitudes de précaution envers le
matériel mis à disposition...oui.
Donc, comme dans une marelle, pour
reprendre l'image, on commence par assoir la base.
Néanmoins, il vient en second temps,
le fait de pousser son pion (ou son caillou) vers le haut, jusqu'au
Ciel symbolique, celui qui tend au plus haut degré de satisfaction
de l'être.
Ce haut de la marelle, je le nommerais
par une locution non figée et actuelle : le paradigme sociétal.
S'imposait à moi une question
récidivante, les associations réunies par un principe de
mutualisation de leur matériel, le seraient-elles dans des buts
purement matériels et le principe de mutualisation et coopération
ne serait-il pas plus solide s'il s'élaborait de haut en bas.
Avais-je bien saisi la méthode ?
Ce paradigme sociétal se profile
certes en filigrane grâce à la Charte du PNR qui a dégagé des
axes d'élaboration communs à un territoire et à ses acteurs, ainsi
que des valeurs.
En termes d'énumération de nos
besoins, on commence donc par le bas de la marelle, les besoins
matériels, concrets, terrestres..., pas de pyramide sans base, ce
n'est pas aussi difficile à deviner que l'énigme du sphynx...mais,
une fois cela admis, pas question de se laisser rogner les ailes...
Je m'explique : si, au moment
d'atteindre le point culminant de la marelle, nos regards se laissent
encore piéger par la gravité, et fixent le sol, nous risquons fort
de demeurer prisonniers d'un cercle vicieux... où le haut ne peut
jamais être atteint, tant le bas tire fort et pèse.
Marelle piégée, faussée par notre
lourdeur, elle-même issue de nos peurs de manquer et de ne pouvoir
satisfaire nos besoins les plus bas ?
Ego-marelle participative toute fondée
sur l'énergie d'endurance du mollet ? Ou marelle mentalisée qui ose
l'idéal comme ultime utopie ?
A ce stade, on reconsidère la
simplicité de ce jeu d'enfants.
Au bout d'un moment de ce petit jeu de
« « mounta-cala » comme on dit en Provence, j'avais
soif d'atteindre le sommet, et un énième besoin en a jailli : le
besoin de m'évader...
Heureusement, un bon petit pain
d'épices est arrivé à point nommé pour adoucir mon palais, enfin,
le pain l'a nourri, quant à ce palais au double sens, chimérique,
mon château de cartes interne, il s'est exalté grâce aux épices.
Heureusement, un psychologue veille sur
les esprits dérangés, qui s'agitent en circuit fermé de bas en
haut et surgit comme un dictame : le chiffre 5, (certains doivent se
dire, elle s'est assoupie, ou on n'a pas assisté à la même réunion
) donc, ce chiffre du changement, présent dans la pyramide de
Maslow, me rappelait que notre but associatif est bien, me
disais-je, d'accompagner à satisfaire les 3 besoins- révélés par
ce psychologue,qui fait autorité et référence en matière de
psychologie du travail et de marketing- 3 besoins qui se situent aux
niveaux supérieurs de la pyramide ( ici ciel de la marelle ) : je
cite
Accomplissement
personnel (morale, créativité,
résolution des problèmes…)
Estime (confiance,
respect des autres
et par les autres, estime personnelle)
Besoins d'appartenance
et affectifs (amour, amitié, intimité,
famille,)
Merci Maslow, la marelle et la
mutualisation je vous « M » !!!
Rolande de La Grange aux Chimères, en
son nom propre.
Exemple info.
http://association1901.fr/blog/pouvoirs-publics/reussir-mutualisation-entre-associations-quelques-conseils/
Mutualisation entre associations : quelques conseils pour réussir
Rédigé par Laurent Samuel
28 septembre 2011
Depuis quelques années, la
mutualisation des moyens entre associations est un
concept qui fait fureur chez certains décideurs politiques et
fonctionnaires en charge de la politique associative.
Il s’agit en fait de mettre
en commun les différentes ressources que les communes (il
s’agit d’elles le plus souvent) se voient réclamer par les
associations actives sur leur territoire. Il y a bien là derrière
l’idée d’économiser les fonds publics en partageant
outils et ressources, mais aussi et surtout de gagner
en efficacité et en rayonnement.
Dans mes pérégrinations, je constate
que çà fonctionne souvent difficilement et que les résultats
obtenus sont en général décevants par rapport aux objectifs visés,
les associations rechignant à « jouer le jeu ». Pourquoi
?
Selon moi, deux types de difficultés
pénalisent les démarches de mutualisation à l’échelle des
communes : des maladresses de communication au
moment de l’initiation du processus, des problèmes de fonds liés
à la conception même de la démarche de mutualisation.
La mutualisation ne doit pas être une politique de restrictions qui ne dit pas son nom
Quand ils entendent parler de
« mutualisation », la plupart des dirigeants associatifs
dégainent leur revolver. Ils craignent que, sous couvert de
synergies ou de partage plus équitable des moyens, on leur pique un
animateur ou un créneau horaire dans la salle municipale. La
mutualisation est effectivement trop souvent synonyme d’une
réduction des moyens, dans le cadre de politiques
(justifiées mais douloureuses) de maitrise du budget municipal.
Pour cette raison, je ne suis pas
certain qu’il faille toujours claironner ubi et orbi que
désormais l’heure est à la mutualisation (voir paragraphe
ci-dessous « la mutualisation ne se décrète pas »). Il
ne fait pas oublier que cette démarche n’est pas naturelle pour la
plupart des associations qui sont habituées à travailler seules et
sont très suspicieuses vis-à-vis de tout ce qui pourrait remettre
en cause leur autonomie.
Par ailleurs, la mutualisation doit se
traduire pour chaque association concernée par un progrès, une
augmentation de son « confort » de fonctionnement. Les
dirigeants doivent y voir des bénéfices clairs et nets,
et non la perspective d’une réduction de leurs moyens ou de leur
autonomie.
Par exemple, le fait d’échanger sa
bonne vieille salle contre un accès illimité à la toute nouvelle
Maison des Associations ne sera pas forcément vu comme un
bénéfice par les bénévoles. En revanche, si dans cette
Maison des Associations, ils peuvent accéder à une imprimante
couleur ou aux services d’un chargé de communication pour les
épauler dans leur « marketing », la proposition paraîtra
plus alléchante.
Autre exemple, celui d’une petite
municipalité décidant de soutenir matériellement et financièrement
un festival de spectacle vivant inter-associations, alors
qu’auparavant elle ne versait que des subventions symboliques à
ces associations.
La mutualisation ne se décrète pas, c’est un état d’esprit qui se cultive (patiemment)
Trop souvent, à l’occasion d’une
grand’messe associative ou du forum annuel, un élu décrète
la mutualisation au détour de son traditionnel discours de
célébration du dynamisme associatif. « Voilà, Mesdames,
Messieurs les bénévoles, à partir de maintenant il va falloir
apprendre à partager et s’habituer à faire ensemble ».
S’ensuit en général un exposé brillant sur les vertus de ce
« faire ensemble » que les associations sont invitées à
mettre en pratique.
Et puis, et puis… plus rien. Jusqu’à
la prochaine campagne d’octroi des subventions où la diminution
générale des enveloppes ne devrait pas poser de problème
« puisqu’on vous avait bien dit qu’il faut mutualiser ».
Je caricature à peine.
L’exhortation à mutualiser est en
général parfaitement stérile. La coopération entre structures et
la recherche de synergies ne sont pas naturelles chez les
associations de proximité ; au contraire, elles effraient. Devant
une certaine inertie des structures, les élus et fonctionnaires
peuvent être tentés d’imposer la démarche « par le
haut », en court-circuitant la concertation et en
imposant de nouveaux modes de fonctionnement . Ce modèle
« top-down » fait peur aux associations qui y voient une
tentative d’ingérence et sont promptes à dénoncer le
« bureaucratisme » de leurs partenaires publics.
Une autre erreur consiste à penser que
la politique de mutualisation va être portée par quelques
« ambassadeurs », dirigeants de structures bien
en vue et disposant d’une certaine reconnaissance ; on attend d’eux
qu’ils créent une dynamique suffisante pour entrainer l’ensemble
du tissu associatif local. Quelle que soit leur bonne volonté, ces
missi dominici de la mutualisation seront suspects aux yeux
de leurs pairs, soupçonnés d’annexionnisme ou de visées
politiques.
En revanche, les expériences réussies
de mutualisation auxquelles il m’a été donné d’assister
venaient souvent de la base : elles émergeaient de
manière assez spontanée des associations elles-mêmes qui s’étaient
rencontrées et avaient trouvé intérêt à travailler ensemble.
Pour ces raisons, je considère que la
tache prioritaire des équipes chargées de piloter ces processus
consiste bien à favoriser le dialogue et la rencontre
entre les structures, le plus souvent sur une base sectorielle. Par
exemple, un forum des associations culturelles animé par l’adjoint
à la culture et donnant une large place à la présentation des
programmes des différentes associations peut être efficace pour
faire émerger des synergies.
D’une manière plus générale, je
pense que la réussite des processus de mutualisation est plutôt
liée à un contexte porteur et favorable mis en
place par les pouvoirs publics que par des projets collectifs qu’ils
s’épuisent à impulser. Autre élément fondamental, les
structures qui jouent le jeu doivent bénéficier d’une
« plus-value » bien concrète.
Et vous, quelles expériences réussies
ou ratées de mutualisation avez-vous à nous faire partager ?
Fête du livre à Gramat
Le
dimanche 25 novembre, de 10H à18H une fête du livre, rassemblera plusieurs
auteurs et illustrateurs. Les élèves des ateliers d'écriture des
collèges La Garenne et Sainte Hélène de Gramat présenteront leur
recueil sur le Bonheur.
Christian
Mazet nous amènera dans une « Balade dans le Lot » à la
découverte de son petit patrimoine, sa flore , ses produits
régionaux , ses rivières, et 80 villages décrits avec leur
histoire et leurs particularités.
Alors
que Brigitte Durant, fille d'Yvette Frontenac (dont nous retrouverons
les livres), accompagnée de ses sœurs, nous invitera à travers ses
chants dans des « Ballades
champêtres »
« L'ai-je
bien vécue ? » est la question que pause Jacques Roger
qui apporte le témoignage sur un globe-trotter pas comme les
autres.
Pour
Colette Brogniart, nous vivrons avec "Pas
de deux", "une
enquête, un voyage dans le temps (du Moyen-Age à nos jours), dans
l'espace (les Chemins de Saint-Jacques du Lot à Compostelle), dans
les livres anciens et aussi internet ! Un fort personnage de femme et
de nombreux rebondissements où se mêlent gravité et humour."
Les enfants ne sont pas oubliés,
avec Elyane Houcke. Ils ont rendez-vous avec « Pilou et Amédée
Ecureuil » (Un
jour Zoé a surpris Pilou qui discutait avec Amédée l'écureuil.
Mais tous deux, ne paraissaient pas contents de se rencontrer...)
Et
Sandrine Mage, poétesse lotoise, présentera son livre de « contes
de Noël » pour les tout petits
La
liste des participants pourrait bien s'allonger d'ici le 25 novembre.
Pour
des informations complémentaires ou d'éventuelles inscriptions : 06
32 26 13 83 Cathy
Labarrière
Nous
vous attendons nombreux !
Association
culturelle de Ste Hélène
Instigation au
bonheur...de lire dimanche 25 novembre, fête
du livre à Gramat
MUTATIS MUTANDIS avant
l'autodafé
fi de toute ire !
on va se dire :
allons lire ...
là ça respire,
on casse un peu la
tire-lire-cochon-qui-s'en-dédie,
on partage un café ?
Slamva.
Rolande
La Grange aux Chimères